« Mère Teresa a découvert dans les pauvres le visage du Christ … et elle a répondu à son amour sans mesure par un amour sans mesure pour les pauvres »: le cardinal Parolin indique là le« secret » de Mère Teresa de Calcutta (1910-1997), canonisée hier, dimanche 4 septembre par le pape François, et fêtée liturgiquement pour la première fois comme sainte ce lundi 5 septembre 2016, en l’anniversaire de sa « naissance au Ciel »
Le secrétaire d’État du Saint-Siège a présidé, à Rome, place Saint-Pierre, à 10h, la messe d’action de grâce qui suit traditionnellement une canonisation, avec le « plus » de cette fête liturgique voulue par la coïncidence de dates. Il était entouré des cardinaux indiens Oswaldo Gracias, archevêque de Bombay, et Georges Alencherry, archevêque majeur syro-malabar.
Dans son homélie, le cardinal Parolin a remercié « le Seigneur pour le don de la canonisation de Mère Teresa de Calcutta ».
Il a souligné que la « souffrance » de Mère Teresa devant les pauvres lui a fait découvrir très tôt sa vocation: « J’ouvris les yeux sur la souffrance, a-t-elle écrit en 1946, et je compris à fond l’essence de ma vocation … Je sentis que le Seigneur me demandait de renoncer à la vie tranquille à l’intérieur de ma congrégation religieuse pour sortir dans les rues servir les pauvres. C’était un ordre. Ce n’était pas une suggestion, une invitation ou une proposition. »
Mère Teresa, a noté le cardinal, a « embrassé » la souffrance « avec un regard de compassion ». La rencontre avec la souffrance lui a « transpercé le cœur, a-t-il poursuivi, à l’exemple de Jésus qui s’est ému pour la souffrance de la créature humaine, incapable de se relever seule ».
Source: Zénit, le monde vu de Rome