Pour une deuxième année consécutive, le conseil Église et Société de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec joint sa voix à celles de nombreuses personnes et organisations de la société civile en cosignant une déclaration pour la paix et la non-militarisation des conflits, qui paraît aujourd’hui dans le quotidien Le Devoir.
La lettre du collectif Échec à la guerre, intitulée « L’heure est grave! », est publiée dans le cadre de la campagne annuelle du coquelicot blanc, qui invite à se souvenir des milliers de victimes civiles des guerres, pour éviter qu’il y en ait d’autres. Cette année, la campagne a pour thème « 10 ans d’actions contre la guerre et le militarisme. L’urgence du désarmement nucléaire. »
Dans sa plus récente lettre encyclique, le pape François écrit : « Toute guerre laisse le monde pire que dans l’état où elle l’a trouvé. La guerre est toujours un échec de la politique et de l’humanité, une capitulation honteuse, une déroute devant les forces du mal» Il nous invite ensuite à nous faire proches et à prêter attention à la vérité des victimes des guerres : « regardons la réalité avec leurs yeux et écoutons leurs récits le cœur ouvert. Nous pourrons ainsi reconnaître l’abîme de mal qui se trouve au cœur de la guerre, et nous ne serons pas perturbés d’être traités de naïfs pour avoir fait le choix de la paix. »
Ce choix de la paix témoigne de notre foi en Jésus-Christ, « visage de la miséricorde du Père », en reconnaissant la dignité inhérente en chaque personne humaine, créée à l’image de Dieu.
Le conseil Église et Société est d’avis que le coquelicot blanc et le coquelicot rouge peuvent être portés de concert, chaque novembre, pour se souvenir conjointement des victimes civiles et des victimes militaires des conflits armés. Le coquelicot blanc est distribué par le collectif Échec à la guerre et le coquelicot rouge est distribué par la Légion royale canadienne.
Source: Assemblée des évêques catholiques du Québec (AECQ)