Le 25 mai dernier, à Minneapolis aux États-Unis, un homme a été arrêté. Le délit, décrit comme étant mineur, a pourtant conduit à une arrestation brutale qui a finalement coûté la vie à George Floyd, 46 ans. S’il avait été caucasien, l’homme n’aurait sûrement pas eu à subir le traitement qui lui a été infligé.
Il y a longtemps que le racisme est dénoncé dans notre société. Des histoires comme celles-ci ne devraient plus avoir lieu. Pourtant, elles surviennent encore.
Devant cette injustice, difficile pour quiconque de demeurer de marbre. L’indignation collective fait désormais place à des manifestations qui ont cours partout dans le monde. Aux États-Unis, nous voyons que la plaie est vive. Alors que ces citoyens voudraient seulement vivre en paix, c’est plutôt la violence qui fait rage actuellement.
Le racisme, sous toutes ses formes, doit être dénoncé. Non seulement avec des manifestations pacifiques, mais aussi en agissant avec solidarité envers les personnes issues d’autres cultures.
Aujourd’hui, j’ai une pensée pour les personnes de couleur qui, un jour ou l’autre, se sont senties opprimées. Ces personnes qui, par un regard ou un geste, ont perçu qu’elles n’étaient pas les bienvenues.
La violence n’est pas la solution pour régler un conflit, aussi vif soit-il. Ensemble, soyons attentifs aux besoins des autres. Assurons-nous que dans ce monde, tous puissent s’épanouir à la hauteur de leurs aspirations.
Mgr Luc Cyr
Archevêque de Sherbrooke