Le 20 septembre 2018, la Chambre des communes du Canada a adopté à l'unanimité une motion reconnaissant la violence récente contre les Rohingyas comme un génocide. Aujourd'hui, de concert avec le Conseil canadien des imams, le Caucus rabbinique canadien et la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), des leaders religieux du Canada ont répondu à la crise par la publication d'une déclaration publique commune réclamant la fin de la violence au Myanmar ainsi qu'une résolution juste et pacifique du conflit. La déclaration a été appuyée par plus de 20 leaders et groupes religieux du Canada, y compris Mgr Lionel Gendron, P.S.S., évêque de Saint-Jean-Longueuil et président de la CECC.
Dans la déclaration, les signataires ont insisté sur leur croyance commune en la dignité de toute personne en affirmant : « En tant que leaders religieux de diverses communautés du Canada, nous sommes unis dans notre conviction et notre préoccupation en faveur de la dignité inviolable de toutes les personnes. » Les leaders religieux ont ajouté dans leur message : « Nous encourageons fortement le peuple du Myanmar à bâtir la paix, à guérir les blessures de votre communauté par le dialogue et le pardon et à laisser la justice se réaliser pour ceux et celles qui sont victimes. »
En signalant que l'année 2018 est marquée par le 70e anniversaire de la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide, les signataires ont proclamé : « élevons de nouveau la voix et disons : Jamais plus! »
En dernier lieu, la déclaration invite tous les Canadiens et Canadiennes à agir pour réclamer la justice, la réconciliation et la paix pour le peuple du Myanmar et à devenir des agents de paix et de réconciliation dans leurs propres familles, leurs lieux de travail et leurs communautés.