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Une Église rassasiée d’insultes
Éditorial du Journal communautaire de Saint-Charles-Garnier

2021-07-07
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Tout semble condamner l’Église : on lui impute tous les péchés du monde. La condamnation récente issue de la découverte de tombes non identifiées de cimetières autochtones mis au jour dans l’Ouest canadien en est un exemple gênant.

Avant même qu’on ait vérifié les raisons de cette situation historiquement embrouillée, dont la responsabilité première est à situer du côté des pouvoirs politiques de l’époque, c’est l’Église qui est la seule mise en cause, avec des accusations non prouvées de violences et de crimes sur les enfants. Quand il s’agit des gens d’Église, on ne se gêne pas pour les envoyer en enfer, du moins dans l’opinion publique.

Ce qui nous heurte, c’est la vitesse avec laquelle on juge de façon péremptoire les gens d’Église, comme étant un nid de criminels sans âme qui prennent plaisir à faire souffrir des innocents. Sûrement qu’il y a eu des abus, mais de là à parler de génocide, il y a une marge.

On trouve dans le psaume de ce jour (Ps 123) une prière ajustée à la situation présente : « Pitié pour nous, Seigneur, pitié pour nous : notre âme est rassasiée de mépris. C’en est trop, nous sommes rassasiés du mépris des orgueilleux ». Car ce qu’on dit et radote partout à l’encontre des chrétiens, d’hier et d’aujourd’hui, tout cela laisse des traces dans les consciences. Notre seule arme de défense est la prière alimentée de miséricorde.

Source : Journal communautaire de Saint-Charles-Garnier

4 juillet 2021

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