En prévision du prochain synode des évêques prévu à Rome en octobre 2023, le pape François fait appel à toutes les suggestions venant des chrétiens de partout à travers le monde pour ajuster les façons d’incarner l’Évangile selon les valeurs ou face aux valeurs promues par la société, particulièrement dans les pays comme le nôtre qui sont de plus en plus sécularisé.
L’Église a longtemps été chez nous un symbole fort du pouvoir et la gardienne de la morale publique. C’est pourquoi les horreurs commises par des membres du clergé sont un scandale impardonnable qui blesse tout le monde, à commercer par l’Église elle-même.
Le pape est le premier à souffrir des blessures du passé. C’est pourquoi il cherche des moyens d’ajuster l’Évangile au monde d’aujourd’hui.
Il y avait beaucoup de rencontres prévues en janvier pour répondre aux questions en vue du synode mais les exigences de l’isolement liées au combat contre la COVID nous ont obligés à reporter ces rencontres dans notre unité pastorale et un peu partout dans le diocèse.
Quoi faire ? Comme le problème des rassemblements est vécu partout au Québec, je pense que nous avons deux solutions :
-Aller chercher les questions préparatoires au Synode sur le site du diocèse et répondre personnellement à l’une ou l’autre de ces questions et faire parvenir nos réponses au comité du Synode du diocèse.
-Réfléchir à partir des questions proposées et noter les suggestions qu’on aurait le goût de partager avec les autorités de l’Église et se préparer pour une rencontre de groupe qui aura lieu rapidement lorsque les mesures sanitaires nous permettront de nous rassembler.
Nous avons jusqu’à la fin de février prochain pour faire parvenir vos commentaires. Peut-être que les organisateurs du Synode prolongeront le temps des consultations publiques étant donné les circonstances actuelles.
Cette étape de consultation demeure importante pour discerner l’avenir de l’Évangélisation dans nos communautés chrétiennes. Il faut surtout prier l’Esprit-Saint de nous inspirer et d’éclairer le pape François et ses collaborateurs qui auront à prendre des orientations pour l’ensemble de l’Église.
Il demeure très important de participer à cette démarche de départ d’un synode universel qui amènera sans doute des changements dans le vécu des chrétiens du monde entier. Je demeure convaincu que le Christ compte sur chacun de nous et sur notre bonne volonté. Merci en vous impliquant dans la mise en route du synode d’octobre 2023 de faire la joie de Dieu.
Gilles Baril, prêtre