Archevêque et évêques


Notre Archevêque

Monseigneur Luc Cyr (Depuis 2011 )

Monseigneur Luc Cyr, né le 21 novembre 1953 à Saint-Jérôme, Québec, commence ses études à Saint-Jérôme puis au Collège Marie-Victorin et au Cégep de Saint-Jérôme. En 1976, il intègre le Grand Séminaire de Montréal et obtient son Baccalauréat en théologie de l’Université de Montréal en 1980, année où il est également ordonné prêtre. Après des premières affectations à Saint-Jérôme et Terrebonne, il étudie à Florence puis à Rome, où il obtient une licence en théologie morale en 1987. De retour au Québec, il est nommé curé à Blainville et plus tard vicaire général du diocèse de Saint-Jérôme. En 2001, il devient évêque de Valleyfield, puis archevêque de Sherbrooke en 2011, fonction dans laquelle il sert aussi comme chancelier de l’Université de Sherbrooke. Il est membre de plusieurs instances ecclésiastiques canadiennes.

Monseigneur Luc Cyr, né le 21 novembre 1953 à Saint-Jérôme, Québec, commence ses études à Saint-Jérôme puis au Collège Marie-Victorin et au Cégep de Saint-Jérôme. En 1976, il intègre le Grand Séminaire de Montréal et obtient son Baccalauréat en théologie de l’Université de Montréal en 1980, année où il est également ordonné prêtre. Après des premières affectations à Saint-Jérôme et Terrebonne, il étudie à Florence puis à Rome, où il obtient une licence en théologie morale en 1987. De retour au Québec, il est nommé curé à Blainville et plus tard vicaire général du diocèse de Saint-Jérôme. En 2001, il devient évêque de Valleyfield, puis archevêque de Sherbrooke en 2011, fonction dans laquelle il sert aussi comme chancelier de l’Université de Sherbrooke. Il est membre de plusieurs instances ecclésiastiques canadiennes.

Sa devise épiscopale est « Un seul cœur, une seule âme »


Mgr André Gaumond (1996-2011)

Mgr André Gaumond, né le 3 juin 1936 à Saint-Thomas de Montmagny, a été ordonné prêtre le 27 mai 1961. Il est devenu évêque de Sainte-Anne-de-La-Pocatière en 1985, puis archevêque coadjuteur de Sherbrooke en 1995. Il a officiellement pris ses fonctions d’archevêque de Sherbrooke le 1er juillet 1996. En tant que métropolite de Sherbrooke, il a reçu le pallium en septembre 1997. Il a occupé plusieurs rôles importants au sein de l’Assemblée des évêques et de la Conférence des évêques catholiques du Canada, incluant président de l’Assemblée des évêques et de la Conférence. Il a été chancelier de l’Université de Sherbrooke et a pris sa retraite à Charny le 28 septembre 2011. Mgr Luc Cyr lui a succédé.

Sa devise épiscopale était « Espérer en Dieu ».


Mgr Jean-Marie Fortier (1968-1996)

Élu évêque titulaire de Pomaria et auxiliaire de Sainte-Anne-de-la-Pocatière le 15 novembre 1960 par le pape Jean XXIII, il est consacré évêque le 23 janvier 1961. Nommé évêque de Gaspé par Paul VI le 19 janvier 1965, il devient ensuite le troisième archevêque de Sherbrooke le 20 avril 1968, et est intronisé le 19 mai. Il fonde deux paroisses et participe au jumelage de plusieurs autres, restructure les Offices diocésains, et instaure divers conseils dont un Conseil presbytéral et un Conseil diocésain de pastorale. Il crée la Fondation Monseigneur Jean-Marie Fortier pour financer la pastorale diocésaine et initie un Service à la condition des femmes en Église à Sherbrooke. Au niveau international, il est membre de la Commission pontificale sur les moyens de communication sociales et de la Congrégation pour les sacrements et le culte divin. Il préside la Conférence des évêques catholiques du Canada et l’Assemblée des évêques du Québec, et devient aumônier d’État des Chevaliers de Colomb du Québec en 1990. Il quitte ses fonctions en juillet 1996 et décède le 31 octobre 2002.


Mgr Georges Cabana (1952-1968)

Georges Cabana, né le 23 octobre 1894 à Notre-Dame de Granby et quatrième d’une famille de 18 enfants, entame ses études au séminaire de Sherbrooke et de Saint-Hyacinthe, puis au Grand Séminaire de Montréal. Ordonné premier prêtre de Granby le 28 juillet 1918, il enseigne à Saint-Hyacinthe puis à Toronto. Revenu à Saint-Hyacinthe en 1931, il occupe divers postes ecclésiastiques, incluant celui de vicaire et de directeur spirituel. Élu archevêque titulaire d’Anchialo en 1941, il devient ensuite coadjuteur à Saint-Boniface, puis archevêque coadjuteur de Sherbrooke en 1952, devenant archevêque après le décès de Mgr Desranleau. Il prend sa retraite en 1968 et décède le 6 février 1986 à Sherbrooke.


Mgr Philippe Desranleau (1941-1952)


Nommé évêque coadjuteur de Sherbrooke le 13 décembre 1937, il est ordonné le 24 février 1938. Devenu quatrième évêque de Sherbrooke en 1941, il initie le premier synode diocésain et fonde le Grand Séminaire de Sherbrooke (1939) et l’école d’agriculture Noé-Ponton (1946). Il contribue également à la création de l’école supérieure de génie (1949), ancêtre de l’Université de Sherbrooke (1954). Il invite diverses communautés religieuses à s’engager dans le diocèse et soutient fortement l’éducation des femmes en établissant des écoles spécialisées pour elles en 1942 et 1944. Il fonde le Séminaire Saint-Joseph (1950) et approuve la création de la Société de réhabilitation (1943) pour enfants déficients mentaux. Actif dans la réforme de l’enseignement religieux au Québec, il est un défenseur notable des droits ouvriers lors de la grève de l’amiante en 1949. Le 2 mars 1951, il devient le premier archevêque de la nouvelle province ecclésiastique de Sherbrooke, inaugurant son mandat le 10 mai 1951. Il est victime d’un accident de route le 30 août 1951 à Saint-Eustache.


Mgr Alphonse-Osias Gagnon (1927-1941)

Nommé évêque de Spiga et auxiliaire de Sherbrooke par le pape Pie XI le 17 avril 1923, il est ordonné le 29 juin 1923 à la Cathédrale de Sherbrooke. Vicaire général entre 1923 et 1926, il devient vicaire capitulaire à la mort de Mgr LaRocque en 1926. Le 22 juin 1927, Rome le promeut évêque de Sherbrooke, devenant le premier prêtre local à occuper ce poste. Il installe le Chapitre canonial de la Cathédrale en septembre 1927 et initie l’action catholique spécialisée dans le diocèse. Durant son épiscopat, il invite les Pères du Saint-Sacrement en 1938 et les Pères Dominicains en 1941 à fonder des paroisses à Sherbrooke. Il érige cinq paroisses et poursuit l’œuvre de ses prédécesseurs dans la paix. Décédé le 12 février 1941, il était surnommé le « Bon Monsieur Gagnon » et reconnu pour gouverner son Église avec prudence et force.


Mgr Paul LaRocque (1893-1926)


Nommé deuxième évêque de Sherbrooke par le pape Léon XIII le 24 septembre 1893, Mgr Paul LaRocque apprend sa nomination le 26 septembre à Chicago. Il est ordonné le 30 novembre 1893 à la cathédrale de Sherbrooke. Durant son épiscopat, il fonde le Centre hospitalier Saint-Vincent-de-Paul en 1909 et établit plusieurs communautés religieuses, notamment les Soeurs Missionnaires Notre-Dame-des-Anges à Lennoxville en 1919, et les Petites Soeurs de la Sainte-Famille à Sherbrooke en 1895. Il invite également d’autres communautés comme les Filles de la Charité du Sacré-Cœur en 1907 et les Rédemptoristes en 1913. Sous son impulsion, les Bénédictins ouvrent un monastère à Saint-Benoît-du-Lac en 1912. Il érige 37 nouvelles paroisses, donne un élan aux syndicats catholiques, et fait construire la Chapelle Pauline et l’évêché actuel entre 1917 et 1919. Il meurt à Sherbrooke le 15 août 1926.


Mgr Antoine Racine (1874-1893)


Lors de la création du diocèse de Sherbrooke le 28 août 1874, le Pape Pie IX nomme Mgr Antoine Racine comme premier évêque. Il est ordonné le 18 octobre 1874. Dès le début de son épiscopat, il devient procureur diocésain, poste qu’il occupe jusqu’en 1892. En 1875, il fonde le Séminaire de Sherbrooke et en est le premier supérieur jusqu’en 1878. Il invite les Soeurs de la Charité de Saint-Hyacinthe à établir l’Hospice du Sacré-Cœur la même année. Il attire également d’autres communautés, dont les Soeurs de la Présentation de Marie, les Frères du Sacré-Cœur et les Ursulines pour renforcer l’éducation dans le diocèse. En 1881, face à la pauvreté de ses diocésains, il crée la Société de Colonisation de Sherbrooke, favorisant la création de 54 nouvelles paroisses en Estrie. Mgr Racine accorde une grande importance à la formation des prêtres et est activement impliqué dans l’enseignement théologique. Il établit fermement les bases du diocèse de Sherbrooke et meurt soudainement le 17 juillet 1893.