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Sainte-Cécile

4556 rue Principale
Sainte-Cécile-de-Whitton, Qc, G0Y 1J0
 

« … l’endroit de la terre le plus précieux au cœur de l’homme, c’est celui qui l’a vu naître et où sont nés, plus tard, ses enfants… », c’est ainsi que s’exprimait Sir Wilfrid Laurier, Premier ministre du Canada à l’époque de l’inauguration de l’église de Sainte-Cécile-de-Whitton.

C’est en 1870 que David Morin, le premier défricheur, s’installe dans ce qui allait devenir la paroisse Sainte-Cécile.  On raconte que le nom de la paroisse aurait trois origines.  Ainsi,  le nom pour la nouvelle paroisse prit ses racines tout d’abord dans l’histoire de Sainte-Cécile, vierge et martyre à Rome, sainte patronne des musiciens. D’autre part, l’épouse de David Morin se prénommait Cécile (Fortier), tandis que l’histoire raconte que l’abbé Philémon Brassard, célébrant de la première messe de la paroisse, aurait penché pour Ste-Cécile en l’honneur de sa mère : Cécile Dubois.

De bois et de pierre 

Une première chapelle fut construite afin de permettre aux paroissiens de pouvoir se réunir et prier. Rapidement, le bâtiment en bois devient trop petit et on songe à la construction d’une véritable église.  C’est tout d’abord la sacristie de l’église actuelle qui accueillera les paroissiens, jusqu’à ce que l’église qu’on connait aujourd’hui soit construite de 1899 à 1902.

Sobre, humble mais chaleureuse et accueillante, cette construction toute en bois se dresse encore fièrement au cœur du village.  La construction de ce lieu de culte fut confiée à l’architecte sculpteur Joseph Jean-Baptiste Verret de Sherbrooke et à l’entrepreneur C.H. Parker de Scotstown.

Au premier banc, celui des marguillers, on voit encore les séparateurs qui permettaient aux hommes de prendre place au premier rang.

Dans la sobriété du lieu, des centaines de fleurs ont tout de même été sculptées partout sur le maître-autel et les autels latéraux. La chaire, retirée du mur au fil des ans, sert maintenant de lutrin sur lequel on peut voir en façade une sculpture de Moïse ayant à la main l’une des tables des dix commandements. Les murs et plafonds, faits de petites planches, notamment dans les arrondis, exposent le défi relevé de main de maître par les constructeurs. 

À l’arrière de l’église, on remarque un jubé à deux étages, ce qui est assez particulier. L’immense crucifix,  datant aussi de la construction,  y prend place également. 

Juste à côté de l’église, on peut voir l’ancien presbytère de la paroisse construit entièrement en granit, la grande richesse de la région.  D’ailleurs, devant l’église, on peut remarquer un immense Sacré-Cœur sculpté dans le granit et offert à l’église par l’artiste Élie Rodrigue.

Adjacent à l’église se dresse le cimetière inauguré en 1884.  Comme nous sommes au pays du granit, de nombreux monuments funéraires y sont remarquables par leurs matériaux et leur style. 

Le calvaire, érigé en 1930, est devenu le monument funéraire du curé Vital Dodier. Celui-ci a profondément marqué l’histoire de la paroisse et est décédé en odeur de sainteté.  Dans le petit musée érigé à l’arrière de l’église, se retrouvent de nombreux objets de culte du passé, notamment le cilice que portait l’abbé Vital Dodier afin de se mortifier.

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130, rue de la Cathédrale
Sherbrooke (Québec)  J1H 4M1

Téléphone  : 819 563-9934
Télécopieur : 819 562-0125

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