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Saint-Georges

493, rue Principale
Saint-Georges-de-Windsor, Qc, J0A 1J0

Lorsque l’église Saint-Georges a été construite en 1868, l’électricité n’était même pas encore arrivée dans le village de Saint-Georges-de-Windsor. À l’époque, la petite chapelle du village, construite en 1857, n’arrivait plus à contenir tous les paroissiens. C’est ainsi que le projet de construire une plus grande église est né.

Celle-ci est l’une des plus vieilles églises originales de confession catholique de l’archidiocèse de Sherbrooke. À l’époque, sa construction avait coûté 3100 $ et les paiements avaient été effectués sur 12 mois.

Afin d’accueillir tous les paroissiens de plus en plus nombreux, trois agrandissements ont eu lieu. Les galeries latérales ont été ajoutées en 1885, la sacristie a été agrandie en 1888 et les transepts ont été aménagés en 1914.

C’est en 1944 que les paroissiens connaîtront enfin les bienfaits de l’électricité dans l’église. Encore aujourd’hui, des vestiges de ces installations demeurent… Au-dessus des premiers bancs, un fil électrique transperce le Cœur de Jésus qui était déjà transpercé. À l’époque, les paroissiens avaient crié au scandale, mais ont vite oublié ce sacrilège lors des journées plus froides.

Œuvres d’art

Le charme de l’église Saint-Georges vient des nombreuses œuvres d’art parsemées en ce lieu. L’église serait la seule au Québec à détenir en son chœur les statues des 12 apôtres et comprend de nombreux détails et symboles à travers les divers médaillons.

Le sculpteur québécois Louis Jobin y détient une place de choix avec sept œuvres. On y trouve notamment le Sacré-Cœur qui mesure 8 pieds et qui trônait d’abord sur le toit de l’église. Il est désormais conservé à l’intérieur afin de le protéger tout comme les statues de Marie-Madeleine, l’apôtre Jean et Marie mère de Jésus qui étaient d’abord exposées dans le cimetière. 

Même si elle est bien cachée à l’arrière de l’église, la sacristie n’est pas en reste. Le plafond arbore une série de médaillons peints en 1901 par l’artiste Louis-Philippe Martin de St-Hilaire. Ceux-ci ont dû être restaurés en 1997. Puisque la sacristie était demeurée sans chauffage durant l’hiver, la peinture autour des fresques s’écaillait. Les fresques étaient demeurées intactes parce que la peinture utilisée en 1901, composée de produits naturels comme du sang de bœuf ou des fruits, avait mieux pénétré le bois.

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130, rue de la Cathédrale
Sherbrooke (Québec)  J1H 4M1

Téléphone  : 819 563-9934
Télécopieur : 819 562-0125

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