En ce mois d’octobre consacré à Marie, et plus particulièrement aujourd’hui en la fête de Notre-Dame du
Rosaire, à l’heure où la violence entre les peuples et les nations se poursuit au Moyen-Orient (et ailleurs),
j’invite tous les catholiques du Canada à répondre à l’invitation du pape François à prier et à jeûner pour la
paix.
La prière est un instrument très puissant, capable de mettre fin aux divisions, de changer les cœurs, d’ouvrir
les esprits et de donner un nouveau départ à des situations qui semblent impossibles. Marie, qui porte le
titre de Reine de la Paix, qui intercède avec puissante et désire également la paix entre tous les peuples et
toutes les nations, porte nos prières et nos requêtes à Dieu et les rend plus efficaces.
Dans ce contexte, le jeûne constitue un moyen particulier de nous associer à la souffrance des autres, en
solidarité avec eux, ainsi qu’aux souffrances endurées par le Christ au cours de sa passion et de sa
crucifixion. En jeûnant, nous pouvons penser aux nombreuses formes de souffrance humaine associées à la
guerre et à la violence, et renforcer ainsi la ferveur de nos prières.
Alors que nous prions et jeûnons pour la bonne entente entre les peuples, cherchons également dans notre
propre vie à devenir des instruments de paix partout où nous vivons, en nous inspirant du beau et célèbre
poème de saint François d’Assise : « Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix ».
C’est en accueillant le dialogue, en acceptant le pardon et en soutenant les efforts visant à promouvoir la justice et la
réconciliation que ces démarches contribuent à créer un monde où tous les individus peuvent s’épanouir
comme Dieu l’a voulu.
Communiqué de la CECC